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Collège Lucie Aubrac, Givors
 

Qui ne voudrait pas se baigner dans de l’eau claire ?

Qui ne voudrait pas construire des châteaux de sable ?

Qui ne voudrait pas jouer au volley-ball en plein été ?

Qui ne voudrait pas bronzer sous la lumière du soleil couchant ?

Qui ne voudrait pas attraper des crabes sous les rochers ?

Puis plonger à travers l’écume des vagues ?

Qui ne voudrait pas observer les épaves abandonnées

Et en jaillissant hors de l’eau, qui ne voudrait pas

découvrir les corps sur la plage?

 

Silence

 

Découvrir les corps sur la plage ?

D’où viennent ces corps ?

 Ces cadavres !

 

Nous le savons tous, inutile de le nier :

 

Pendant que nous nous amusons paisiblement, d’autres luttent.

Pendant que nous nous noyons dans notre bonheur, d’autres

s’échappent vers le rêve d’une vie meilleure.

 

Nous attirons votre attention sur les millions de personnes

qui souhaitent migrer,

les milliers de familles en quête d’une meilleure vie,

les étudiants, eux aussi, en quête d’une meilleure vie,

et les otages de dictature en quête d’une meilleure vie,

et les victimes de guerre, incessantes, en quête d’une meilleure vie.

 

Aujourd’hui et maintenant, nous voulons

vous poser une question des plus importantes

 

Devons-nous ouvrir les frontières ?

 

Laissez-nous vous raconter l’histoire de Samia.

Samia, jeune fille intelligente et malheureuse,

attend le passeur qui la conduira ailleurs.

L’horizon pour elle est aimé par le passé.

Il rime avec les mots combat, violence, perte.

 

Pourtant Samia s’acharne, Samia traverse, Samia survit.

Elle passe les années sans se défaire de son courage

et devient médecin.

 

L’horizon désormais prend les douces couleurs de la paix.

 

Elle soigne et sauve des centaines de malades…

Elle soigne des éboueurs,

Elle soigne des infirmiers,

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