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Collège Sainte Thérèze, Thizy-les- Bourgs
 « L'exil vaut le voyage »

Tous : Il était une fois nos origines

 

Madlyne : ma grand-mère,

Jihene : mon grand-père,

Arthur : mes parents,

Loane : ma tante, mon oncle,

Zidane : mes aïeux

 

Cassandra, Salomée, Taïssia, Thibault, Axel, Adam: ils sont venus de loin.


Ayoub :  De leur terre de naissance à leur terre d'asile,

Léo : ils ont voyagé

Salomée :  et brulés leurs bateaux pour une terre inconnue.

Adam : Vers le pays du présent.

Arthur : Ils ont emporté tout ce qu'ils ont hérité d'hier

Luka : pour aujourd'hui demain

Soheïla : et après-demain.

 

Tous : Nous venons,

 

D'Italie

De Turquie

Du Portugal

De Tunisie

D’Algérie

D Allemagne

De Russie,

D'Arménie et d'Ukraine

De Pologne

D’Espagne

De France

 

 

Tous : Frères nous sommes d'ici,

 

Entre mer et terre.

Entre pierres et ciel.

À travers la flamme de la mémoire nos rêves se changent en paroles.

Jouer à pile ou face,

Exil ou terre natale

Marcher les pieds joints

Sur le fil de l'horizon

Entre ici et là-bas

Mon père m'a dit « je viens de parler à ma mère et je dois partir sans bagages »

 

 

Dudugül lisant une lettre : Notre grand-mère nous a écrit « J’ai dû quitter mon pays, et je l’ai fait la mort dans l’âme. C’était une déchirure, un déracinement. J’ai vécu mon enfance, mon adolescence et une partie de ma vie d’adulte sur ma terre et  j’y étais très heureuse. J’y avais ma vie, mes amis. 

 

Oktaï : Puis elle a dit « En France, tout était différent, le climat, les gens… J’ai dû me faire violence tellement l’exil me pesait. Mais rapidement je me suis sentie comme un poisson dans l’eau.  

Je vous parle mes enfants de l’exil heureux, parce qu'on peut aimer le pays qui nous accueille sans renier sa vie d’avant ».

 

Salomée : Ma grand-mère Giovana est venue d'Italie, sa fille ma mère a été maire ici en France.

Cassandra : l'esilio può essere una nuova possibilità

 

Madlyne : La tour de Pise est bancale

Lise : mais l'italien est une langue  délicate

 

Lorenzo : Je m'appelle Lorenzo et je suis fier de mes deux terres.

Dudugül : La Turquie, terre de mes ancêtres, est belle. Les gens y sont gentils.

 

Çem : On m'a parlé des fêtes religieuses. Bayram, Sunet, Nisan, Kina, Dugun,

Oktaÿ : Et aussi de Ste Sophie la mosquée bleue, des mongolfières de Cappadoce et des piscines naturelles de Pamukkale.

 

Dudugül : Il y a là-bas tout en haut d'une montagne toute blanche, un café, tout en haut. C'est magique.

Loane : Le Portugal c'est très beau. C'est pas triste l'exil. On peut choisir de partir pour visiter d'autres endroits.  Mon arrière grand père a été bien accueilli.

Kim : On peut y trouver une vie meilleure.

 

Ayoub : Chez moi il y a 40 ans qu'ils sont ici. Ils ont rejoint leurs familles de Tunisie.  Ici les bois sont toujours verts. Ils sont heureux car dans l'air plane la Liberté !

Soheïla : C'était difficile au départ, mon grand-père ne parlait pas la langue. Il s'est senti seul. Mais « Dieu merci » aujourd'hui il est bien.

Zidane : En Algérie il y a des drapeaux partout et partout des phrases sur les murs.

Sheim : Il y en a une qui disait « ne regarde pas un endroit qui n'est plus le tien, garde moi comme un beau souvenir ».

Jihène: Et puis il y a le couscous, la chorba, les smens … on les mange ici aussi.

 

Ayoub : Et la danse du balai ...

Axel : Mes grands-parents sont nés en Alsace qui à l'époque était allemande. J'y suis allé, c'est beau là-bas. La langue est compliquée mais elle me plaît. J'ai décidé de l'apprendre.

 

Taïsia : Par ma mère, je suis russe, par mon père Aménienne. De Baku en passant par l'aphganistan puis Kalingrad ils ont voyagés jusqu'en France. C'était compliqué avec la langue.

Elle était difficile ma langue maternelle aux sons ouatés (parle en russe)

Nadiia : Parle en Ukrainien.

 

Jules : Par ma mère je viens d'une famille royale polonaise. Mais je ne sais rien de plus. Juste j'imagine ce pays d'origine avec son aigle blanc sur fond rouge et sa couronne d'or. Ses montagnes, ses forêts et ses lacs.

Lorenzo : Ma grand-mère est née en Andalousie, elle avait 9 frères et sœurs. Il paraît que la culture arabe a imprégné les rues de Grenade.

Kim : Comme quoi l'exil c'est le lieu des croisements culturels. Le « hors de chez soi » vers un ailleurs ou tout devient possible.

Luka, Léo, Adam, Kim : Nous venons de France

Louka : Pour nous l'exil c'est les gens qui viennent (à nous)

Léo : à cause de la pauvreté, de la guerre, des mauvaises conditions de vie,

Adam : ceux que l'on accueille et à qui on va donner à voir le monde des mondes

Tous : L'exil ce n'est pas qu'un voyage sans fin, c’est quelque chose de plus que cela, de plus riche. Dans nos cœurs l'hiver n'a pas de prise car nous sommes tous d'ici.

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